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vinité de l’Âme qui ſont les deux appuis fondamentaux des mœurs, & à celle du bonheur de l’homme qui en eſt la fin & le réſultat.
Les autres Philoſophes avoient auſſi traité avec étendue ces mêmes objets, relativement aux mêmes points de vûë, je veux dire, pour nous délivrer de nos craintes fauſſes, & nous mener au vrai bonheur ; parce que ces idées ne peuvent ſe ſéparer[1]. Mais ils nous conduiſoient a ces réſultats par des moyens tout différens de ceux d’Épicure.
Ils avoient écrit ſur la Divinité, pour nous faire connoître, je ne dis point ſa nature, qui eſt eſſentiellement incompréhensible à toute in-
- ↑ Toute idée de juſtice, diſoit Chryſsippe, tient à Jupiter, & à la conoiſſance qu’on a de la nature univerſelle. C’eſt de là que dépend l’eſſence du bonheur & des vertus. Plut. de Stoic. rep. 1035.