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commandé à lui-même par la nature.
L’homme ouvrant les yeux ſur ſoi, examine de quelles parties ſon être eſt compoſé : il y trouve un corps & une âme.
Il doit donc s’occuper de la conſervations de ſon corps & de ſon âme, & de ce qui peut contribuer à les rendre plus complets, & plus utiles pour ſon bien‑être, c’eſt‑à‑dire, plus parfaits. Et quand il aura obtenu la perfection poſſible de ces deux parties de ſon être, il ſera auſſi, lui-même, parfait, autant qu’il peut l’être, eu égard à ſa nature ; & par conſéquent il ſera heureux.
Le corps eſt parfait quand, il eſt ſain & vigoureux, & que la ſanté préſente ſemble répondre de la ſanté à venir.
L’âme eſt parfaite, quand la vertu y règne pleinement, c’est‑à‑-
