grossièreté que j’ai entendue, tu m’excuserais de m’adresser, comme je le dois, à la gardienne de la maison… Il est impossible que l’on puisse dire que papa ici même a des complaisances douteuses et que tu les tolères…
Marcelle !…
Je vois, à ton cri d’indignation, que tu commences à saisir la portée du préjudice moral que nous subissons et que la bonté ou la faiblesse de papa…
Ah ! pour le coup, je n’en tolérerai pas davantage ! Je ne te permets pas d’employer de pareilles expressions à propos de ton père !
Si ce ne sont pas des faiblesses, je voudrais bien savoir de quel nom il faut parer le sentiment dont il fait preuve ? Mais, tu n’as pas vu, tout à l’heure, quand il a réclamé les pages de la communication… Edwige s’est précipitée en même temps que moi.
Ce n’est que très gentil.
Je l’ai devancée et lui ai pris les feuillets… Papa, à qui rien n’échappe, même dans les moments où il paraît le plus étranger, n’a pas manqué, deux minutes après, de lui donner l’occasion de sa revanche.
De sa revanche ?
Au lieu de s’adresser à son préparateur, car c’était à Hervé ou à Tronchet d’aller au labora-