Merci, maman.
Scène VI
Julien, il ne faut plus nous taquiner ainsi. Ne jouons plus à ce vilain jeu… Je veux avoir l’explication de vos sautes d’humeur brusques et froissantes ; vous me fuyez, nous nous boudons depuis une huitaine de jours, mais ce qui m’afflige, c’est qu’il n’est pas une de vos paroles ou un de vos silences qui n’ait le dessein de me faire de la peine. Vous sentez vous-même le besoin de me parler… Sérieusement, décidons-nous.
Une dernière fois… Frédér… j’allais dire madame, vous voyez où j’en suis !… une dernière fois, je vous demande et dans un état d’énervement que vous ne pouvez pas évaluer, s’il y a pour moi un espoir quelconque, fût-il dans le plus lointain avenir. Je n’en peux plus, je vous assure, Frédérique ! Je vous supplie d’avoir pitié de moi !
Je le voudrais. Vous ne savez pas à quel point je souhaiterais d’en être capable, mais je ne peux