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GABY, (continue à chanter à tue-tête et d’une voix aiguë.)

« Mon amour est pour toi sans excuse… »

LIANE.

Qui féliciter ?…

DÉDÉ.

Vous, chère Madame.

LIANE.

Pourquoi ?… Tais-toi, Gaby… tu es assommante !

DÉDÉ.

Allons, allons, est-ce un si grand mystère ? Il ne faut pas le dire ? Je suis très heureux, très heureux pour Monsieur Rantz.

GABY, (chantant.)

« Tu m’avais juré que tes lèvres… »

LIANE.

Mais qu’est-ce qu’il veut dire ? (À Gaby.) Assez ! assez ! toi !… Qu’est-ce qu’il y a, Dédé ?… Voyons, voyons !…

(On conspue Gaby. Elle se tait.)
DÉDÉ.

C’est la femme du ministre de l’Agriculture elle-même, qui me l’a appris tout à l’heure, pendant qu’elle essayait un fond de jupe.

LIANE.

Mais allez, allez donc ! vous me faites bouillir ! quoi ?

DÉDÉ.

Que pour arrêter le scandale des Postes et Télégraphes, pour conjurer la grève et l’interpella-