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DARNIS.

Absolument !…

MADAME DE CHEVRIGNY.

Exact ! J’en suis témoin…

MARTIN PUECH.

Je n’ai sans doute à leurs yeux que le mérite d’être votre ami. (Il lui embrasse la main.)

HONORINE.

Surtout, Monsieur Arnould… qui se tait depuis votre entrée !… Bien que ne vous connaissant pas personnellement, il nourrit pour vous une admiration toute particulière !

MARTIN PUECH, (lui serrant la main.)

Monsieur… J’ai peu de titre à votre obligeance.

HONORINE.

N’est-ce pas, Arnould ? Allons, dégèle-toi et ne te gêne pas pour exprimer cette vieille sympathie.

MARTIN PUECH.

Que je ne sais à quoi attribuer, si elle n’a rien d’ironique… Peut-être, Monsieur, avez-vous lu mon ouvrage sur les châteaux de la Loire ?…

ARNOULD.

Votre ?… oui, oui… La Loire ?… précisément !

MARTIN PUECH.

Monsieur est collectionneur ?

HONORINE.

Non. Il est chemisier.

MARTIN PUECH, (affable.)

Mais il y a beaucoup de chemisiers qui…