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RANTZ.

Non, ça ne peut pas servir là… Ce sera pour plus loin… Et l’autre renvoi ?…

LE STÉNOGRAPHE, (lisant.)

Les volontés individuelles, familiales, municipales, sont les témoins énergiques de la vie qui…

(Il fait signe qu’il n’y a plus rien.)
RANTZ.

Oui… de la vie… qui… s’efforce… d’embellir la face de l’État !… (On frappe à la porte.) Qu’est-ce que c’est ? (La porte s’entr’ouvre. Entre un domestique affairé.) Ah ! vous, François !… (Aux sténos.) Une seconde, Messieurs. Passez dans la pièce à côté. Tout à l’heure, je vous rappellerai. Nous en restons à quoi ?

PREMIER STÉNOGRAPHE.

Illumination gouvernementale, Monsieur.

(Les sténographes se retirent par une porte à droite.)


Scène II


RANTZ, FRANÇOIS, AUGUSTINE, puis UNE DEUXIEME FEMME DE CHAMBRE

RANTZ.

Et alors ?

FRANÇOIS.

Rien, Monsieur… aucune nouvelle. J’ai été chez Madame de Vernioles d’abord et puis ensuite chez Mademoiselle Durieux, comme Monsieur m’avait dit. On n’a eu aucune nouvelle de Mademoiselle, et…