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ACTE TROISIÈME

Le grand cabinet de travail dans l’hôtel de Rantz. Vastes boiseries. Escalier intérieur en bois, accédant à un palier. Verrière au plafond, mais voilée par une grande étoffe des Indes à ramages, qui forme plafond. Au fond, à côté de l’escalier, une petite fenêtre à larges caissons donnant sur un balcon qui domine la cour intérieure de l’hôtel. Grande porte d’entrée, ancienne. À droite et à gauche, les portes de deux petits salons.



Scène PREMIÈRE


RANTZ, DEUX STÉNOGRAPHES, puis FRANÇOIS

(Rantz debout, dicte à deux sténographes, hommes.)
RANTZ.

Non, Messieurs, le progrès n’est plus conforme à l’idée que les encyclopédistes et Condorcet s’en faisaient autrefois. Nous devons bannir l’idée du régent laïque et géométrique.

PREMIER STÉNOGRAPHE.

Pardon… géo…

RANTZ.

Géométrique… organisant un mécanisme spécial. Nous retrouverons aux suggestions de la majorité une illumination gouvernementale. (Il s’interrompt.) Dites-moi quelle est l’expression que je vous ai dit tout à l’heure de mettre en provision.

DEUXIÈME STÉNOGRAPHE, (lit.)

Renvoi I. Conceptions confessionnelles…