Oui, vous avez raison… du calme… Je n’aurai pas besoin d’employer la force, elle retrouvera d’elle-même le respect qu’elle nous doit. (Diane se relève.) Diane, mon enfant, ma chère enfant, je fais appel, non pas à ta soumission, mais à ta raison et à ton devoir, je n’ai pas besoin de faire valoir des droits paternels dont je suis décidé à user jusqu’au bout, c’est de toi-même, de ton propre mouvement que tu vas revenir sur ce premier cri de révolte que je n’attendais pas de toi dans des circonstances aussi lamentables et aussi graves. Et c’est maintenant, et pas plus tard, que tu vas prendre la décision que nous attendons de toi… En tout cas, dis-nous d’une façon catégorique ce que tu décides de ton propre mouvement. Si tu ne veux pas aller au couvent, c’est bien… nous déciderons ce que nous aurons à faire dans ce cas ; si tu acceptes, c’est, pour nous, la porte ouverte à l’espoir. Oh ! ne te presse pas… tu as le temps… réfléchis quelques minutes… Réfléchis, nous attendons ta mère et moi, ta réponse avec confiance !
J’irai !