Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ajoutes à ta dégradation, et que cela ne peut pas durer…
(Diane, à bout de lutte, fait un geste de résignation.)
DIANE.
Eh bien, si on veut que je raconte, ça m’est égal après tout !… Que voulez-vous savoir ?… Allez ?… je donnerai tous les détails… questionnez-moi.
LA DUCHESSE, (cherchant à l’aider.)
Oui, ma fille, réponds… A-t-il abusé de toi et de ta naïveté ? T’a-t-il fatiguée de ses assiduités ?… et à force, peut-être…
DIANE.
C’est à Dinard qu’il m’a parlé. Il m’a dit qu’il m’aimait depuis plus d’un an et qu’il ne pouvait plus vivre sans moi…
LE DUC.
Et à cela tu as sans doute répondu de suite… que ?…
DIANE.
Rien.
LE DUC.
Pour cette fois-là… Pour les autres ?
DIANE.
Rien non plus.
LE DUC.
Rien toujours… Soit. Admettons ! Mais enfin, à la deuxième ou à la vingtième fois, comme tu voudras, alors… qu’as-tu fait ?
DIANE.
J’ai pleuré.
LE DUC.
Vraiment ! C’est beaucoup d’innocence ! Si tu