chose… ce que tu veux dire… Tu veux la sanction terrible de cet aveu, devant ces deux êtres-là ! (Silence.) Eh bien, tu l’auras cette sanction !… Oui, Dianette, sans hésiter, devant eux, en toute franchise, j’affirme de toute la force de mon âme que c’est toi qui es la plus aimée. J’ai fondu ta vie dans la mienne, et devant eux, comme devant la mort même, je dirai plus encore : « Je te garde, et de mon propre consentement, jamais je ne t’abandonnerai !… »
Et tu as pu dire ça !… tu as pu dire cela, devant ta femme, devant celle qui suppliait pour ta vie il n’y a qu’un moment ! Faut-il que tu m’aimes ! Après une parole comme celle-là, ah ! il ne me reste plus rien à entendre… (Il y a maintenant une sorte de grande sérénité répandue sur elle.) Madame, ne baissez pas la tête, j’ai été cruelle, atroce, mais je vais vous le rendre… C’était pour vous le rendre !… (Elle pousse tout à coup un cri.) Regardez… regardez… à cette porte… Regardez, mais regardez donc… dans la chambre.