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CHARLOTTE.
Comment veux-tu, maintenant, je ne partirai qu’à dix heures. Je ne peux pas te laisser dans cette humeur !…
FÉRIOUL.
Pourquoi donc ! J’étais obligé, te dis-je, mais maintenant, je vais arranger ça de suite.
CHARLOTTE.
De toutes façons, je n’ai plus le temps maintenant… Le train est à quatre heures.
FÉRIOUL.
Non, quatre heures dix, au nouvel horaire. C’est changé… voilà le dernier indicateur… attends…
(Il prend l’indicateur. Elle s’appuie sur son épaule. Il a un mouvement de répulsion et lui repousse le bras.)
CHARLOTTE.
Qu’est-ce que tu as ?
FÉRIOUL.
Tu me fais mal… Tu vois, quatre heures dix, avec l’auto, tu arriveras à temps. Dépêche-toi, pars tout de suite… J’aime mieux ça. L’attente jusqu’à dix heures serait insupportable…
CHARLOTTE.
Pourquoi ?
FÉRIOUL.
Oh ! les départs manqués !… Ta malle est prête ?