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derrière les arbres… Tiens ! il y a donc encore des gens à la ferme ?
(Il se penche.)
KATUCHA.
Oui, les paysans du village voisin qui sont venus raccompagner ceux d’ici… Ils sont venus pour le feu de Pâques, Dimitri.
NEKLUDOFF.
Ah ! oui ! la grande flambée devant laquelle on chante des chansons ; et, au refrain, tout le monde frappe des mains, en faisant tous bas un vœu.
KATUCHA.
Et ce vœu-là est exaucé dans l’année, Dimitri.
NEKLUDOFF.
Dis, dis-moi à l’oreille une de ces chansons… et tu feras un vœu au refrain.
KATUCHA.
Je ne peux pas… cela réveillerait vos tantes, Dimitri !
NEKLUDOFF.
Non, tout bas, à l’oreille… Dis-moi tout bas la chanson qui porte ton nom, Catherine.
(Alors Katucha, les mains jointes, se met à chanter.)