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RICHARD.
Il te ressemble ; on le dit.
IRÈNE.
Ah ! on le dit ? (Vivement.) Mais il a beaucoup de sa mère aussi. Il aura sa jolie figure.
MADELEINE.
Oh ! vous êtes trop aimable, madame.
IRÈNE.
Madame !… Bah ! ça viendra… Elle a été bonne, Richard, j’ai été très touchée, je tiens à vous le dire… si, si…
RICHARD.
Je ne puis t’affirmer qu’une chose, maman, c’est que tu peux te considérer ici comme chez toi… aujourd’hui, demain et toujours. Madeleine elle-même va te le dire.
IRÈNE, (se levant sans laisser à Madeleine le temps de répondre.)
Oh ! non, qu’elle ne le dise pasl Qu’elle me donne seulement son front à embrasser, cela vaudra mieux que toutes les paroles !
(Elle l’embrasse.)
MADELEINE.
Vous voyez, je pleure moi-même…
RICHARD.
Je suis bien, bien content.
(On entend sonner à la porte d’entrée.)