Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/308

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Scène V


Les Mêmes, RYSBERGUE

Irène s’est vivement détournée et se compose un visage.
RYSBERGUE.

Qu’est-ce qu’il y a ? (Il considère leur trouble et les yeux mouillés de sa femme.) Tu fais encore pleurer ta mère, à ton âge, garnement ?

IRÈNE, (se levant vivement.)

Ce n’est rien, ce n’est rien !

RYSBERGUE.

Qu’y a-t-il ? Des fâcheries entre vous ?

IRÈNE.

À peine… ne t’occupe pas.

(Elle sort par la gauche, sans retourner le visage vers son mari.)


Scène VI


RICHARD, RYSBERGUE

RYSBERGUE, (à son fils, lui montrant Irène qui s’en va.)

Tu vois… Je ne puis admettre que, quelque lubie qui te passe par la tête, ta mère nous en ressorte les yeux rougis.

RICHARD.

Mais il n’y a là rien d’important…