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nis…. Il disait que derrière le filet du tennis elle avait l’air d’un colibri à travers les barreaux d’une cage… Oh ! mais c’est qu’il est très poète, Paulot!… une nature en dessous… on ne sait jamais ce qu’il pense… et puis on est étonné…
LOUIS.
La voilà bien la poésie pour les imbéciles !… Colibri ! Comme si un surnom d’oiseau, c’était plus poétique et plus flatteur qu’autre chose… Les oiseaux, c’est des petites bêtes malpropres qui mangent des asticots…
PAULOT.
Le colibri, il boulotte des fleurs.
LOUIS.
Et ta sœur ?
PAULOT.
Je l’ai lu l’autre jour en potassant mon Michelet.
LOUIS.
Et ta sœur ?
PAULOT.
Qu’est-ce que tu veux parier ?
LOUIS.
Cent sous si je gagne et quarante sous si je perds.
PAULOT.
Tenu.
(Il sort.)
LOUIS.
Ouvre la fenêtre, ça pue la fumée ici… c’est une infamie.