Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 2, 1922.djvu/99

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

riage. Elle valsait… son danseur s’est embarrassé dans sa jupe… ils sont tombés… À la suite de cet incident, il voulut l’épouser. À quoi elle répondit : « Non, mon cher, parce que vous êtes toujours saoûl, et je ne suis pas sûre que vous ne le soyez pas encore en ce moment ! »

VALGY.

C’est drôle !

ANDRÉ.

Et vous ne connaissez pas toute la ménagerie !… Nous avons aussi un type de vieille bonne… Tenez, d’ailleurs, jugez-en.

(Une vieille bonne genre campagnard entre.)


Scène III


Les Mêmes, La Vieille Bonne.

GENEVIÈVE, avec reproche.

André ! (Elle se lève, et va à la bonne. À voix basse.) Eh bien ?

LA BONNE, de même, en prenant le plateau qu’elle vient chercher.

Tout est prêt.

GENEVIÈVE, de même.

Chut ! j’arrive…

VALGY, à André.

Nous sommes venues toutes deux vous remercier de votre souvenir… (Très femme du monde.) Monsieur Demieulle a fait des folies !… Ces statuettes !…

ANDRÉ.

Ne parlons pas de ça.

GENEVIÈVE.

Vous avez été admirable, mademoiselle, et mon mari ne vous sera jamais assez reconnaissant. (Prenant congé.)