Je ne le défends pas. Je ne le juge même pas encore. Je vous prie seulement de savoir être indulgente.
Je pense, lourdement, à ce que je dois faire. On eût dit que je sentais que vous deviez venir et que je n’attendais plus que vous…
Comme il faut que vous l’ayez aimé, mon Dieu !
Si c’est aimer que de se sentir tous les jours plus égarée, plus palpitante, plus chagrinée… alors, oui, je l’ai aimé…
Passionnément !
Je vous demande pardon d’avouer simplement, cette transformation, devant vous. Mais à quoi servirait de ne pas être franche ?
Oh ! vous ne me faites plus de mal !… Il y a longtemps que je vous ai dit adieu. (Changeant de ton.) Bref, maintenant, qu’allez-vous devenir ? car il s’agit de trouver une issue… Vous ne pouvez pas rester plus longtemps dans cette répugnante atmosphère.
J’y songe.
Quel moyen ?
J’en ai un bon… Attendez… Vous nous restez, n’est-ce pas ?
Je repars demain par le train de quatre heures.
Non !