Si je la continue, je t’en montrerai peut-être des passages… ce qui pourra se montrer… (Mouvement d’Isabelle.) oh ! peut-être !… je ne promets pas… (Elle laisse tomber sa cigarette.) Oui, j’ai pensé écrire certaines choses… pour… pour quand je ne serai plus là… plus tard.
Ne parle donc pas ainsi !… Quelle phraséologie de mauvais goût ! Tu parles comme les petites filles du Musée des familles !… (Isabelle glissant sur le canapé, tout contre Jeannine.) Tu ne veux pas me montrer ça tout de suite ? Tu ne peux pas aller me le chercher ?
Oh ! non, non ! C’est tout à fait impossible pour le moment !
Alors, dis… tu l’aimes toujours fort ?
Oui.
Ch’tit bout, va !… Est-elle gentille tout de même !… Tu vois, qu’est-ce que tu veux que ça me fasse, qu’est-ce que tu veux que ça me fasse !… Tu as raison de l’aimer : il le mérite… Et après ?
Oh ! mais tu me serres, tu me fais mal !… Je t’assure… je voudrais bien te faire plaisir, mais je ne sais quoi te dire !
Ce que tu penses, ce que tu fais… vos confidences de la journée… ce que tu dis à Georges… n’importe quoi… les détails les plus insignifiants.
Je cherche.