C’est ça, allons… (Jeannine rit en essayant de retenir Neyt sur les genoux de Georges.) Je vous ai pincée !
Non, ce n’est rien !
Si, je vous ai pincée !
Voyons, Jeannine ! laisse donc ce chien une minute… il est insupportable, on le trouve partout… Il n’y a que lui dans la maison.
Mais on arrange son collier.
Il a les pattes dégoûtantes. Il vous salit, il ennuie tout le monde.
Mais puisque…
Allons, laisse-le, je te dis… envoie-le coucher.
Bien !
Ce n’est pas une raison pour t’en aller !
Viens, Neyt !
Allons, voilà encore qu’elle va bouder !… Rendez-moi un service.
Volontiers !
Sans avoir l’air de rien, voulez-vous regarder où elle s’en va ? Je ne veux pas trop paraître la surveiller, vous comprenez ?… mais je n’aime pas quand elle boude.