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MADAME LEVASSEUR.

Qu’est-ce qu’il y a ?… Tu prends un air tout à coup !…

BLEUETTE.

Oui, qu’est-ce que c’est ?

LEVASSEUR.

Au fait. Je puis lire devant cette petite… Il n’y a plus de secret pour elle. Elle est de chez nous…

BLEUETTE.

Je vous remercie de m’en donner la preuve.

LEVASSEUR.

Nous parlions du disparu tout à l’heure. Ce mot est de sa mère. (Il lit.) Monsieur Levasseur, peut-être vous intéressera-t-il d’avoir sur la conduite au feu de mon fils Paul quelques renseignements précis. Un de ses camarades de combat, un autre lui-même, revenu depuis peu et que je charge de cette lettre, vous édifiera à cet égard, si vous le désirez. Recevez, Monsieur, etc… Il est là, dans mon bureau.

MADAME LEVASSEUR.

Mais, je crois bien, il faut le recevoir.

PHILIPPE.

Tout de suite.

BLEUETTE.

Ne le faites pas attendre.

MADAME LEVASSEUR.

Je veux le voir… l’entendre…