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LEVASSEUR.

Mais je parle sérieusement, crédieu ! tout ce qu’il y a de plus sérieusement ! Faut-il te hurler que j’accepte ? Donc… à deux heures, je commencerai par aller trouver Terroul !

MADAME LEVASSEUR.

Téléphone-lui. C’est l’heure de son déjeuner, il est sûrement chez lui.

LEVASSEUR.

Tu n’as pas confiance ?

MADAME LEVASSEUR.

Ce n’est pas ça, mais je suis persuadée que l’heure presse. Et il est préférable que Terroul te réponde de son domicile particulier. Téléphone.

LEVASSEUR.

Dans ce cas, il faut que Philippe me donne des renseignements plus détaillés sur la circulaire.

MADAME LEVASSEUR.

C’est juste. Je l’appelle. (Revenant à Levasseur.) Mais ce n’est pas une diversion de ta part ? Es-tu formellement décidé ? Puis-je compter sur toi ?

LEVASSEUR.

Du moment que j’ai pris mon parti, tu peux compter sur moi ! Je vais me mettre en campagne, et je ferai tout ce qu’il faudra faire.

MADAME LEVASSEUR.

C’est bien, Gabriel, merci ! Me voilà un peu soulagée et reprise de quelque espoir… (Elle appelle.) Philippe ! Philippe !

(Philippe entre.)