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Scène III


ALONSO, BARBADILLO

ALONSO, (s’approchant de l’être obscur qui rase les grilles, son calepin à la main.)

Seigneur Barbadillo, vous ne me reconnaissez pas ?… Alonso ! Un ami de ce pauvre Don Juan.

BARBADILLO.

Parfaitement, je vous reconnais.

ALONSO.

Ah ! quelle fin lamentable !

BARBADILLO.

C’est le mot ! La-men-ta-ble.

ALONSO.

Assassiné par un mécréant !

BARBADILLO.

Comment, vous ignorez ?… Vous n’êtes pas au courant ?… Légende, l’assassinat !… Le pauvre est mort de… (Gêné par le dos que lui présente Don Juan.) Mais bien entre nous ?

ALONSO.

Oui, entre nous… Mort de quoi ?

BARBADILLO.

Des coliques du miserere

ALONSO.

Ah ! bah !

BARBADILLO.

Des coliques du miserere… dans une auberge