assez d’attention… Pourquoi avez-vous joué la pièce de Reillart ?… Ce n’était pas votre affaire… Certes, je vous ai trouvée, comme toujours, excellente, mais si le succès n’a pas répondu à votre effort…
J’avais joué cette pièce par acquit de conscience, pour faire quelque chose. Le théâtre ! Si vous saviez maintenant comme j’y deviens indifférente !… J’ai complètement renoncé à la scène.
Pourquoi ?… Vous avez une belle carrière devant vous. Ce serait un crime de l’abandonner.
Je vis très retirée, bien modestement. Mais vous ?… Je regarde tout le temps les journaux et je ne vois jamais rien d’annoncé… Ça, c’est un véritable crime !
Je suis comme vous… le théâtre ne m’attire plus du tout. Je me suis tourné vers d’autres conceptions.
Mais la pièce ?… la pièce si belle dont j’ai connu les deux premiers actes ?…
Je ne l’ai pas achevée… À quoi bon ?… Ce qui m’intéressait depuis ces dernières années, c’était d’écrire pour vous… de vous voir jouer mes œuvres… Maintenant, le théâtre, sans vous !…
