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MABELLA.
Avec votre talent…
GENIUS.
Je ne cesse de le lui répéter ; tout Paris attend son œuvre… C’était naguère encore une joie annuelle que la pièce de Barnac… L’hiver parisien sans l’esprit de Barnac !
BARNAC.
Je me fais vieux, mon ami.
GUÉRIN.
Lui ? Il nous enterrera tous… Bon pied, bon œil !…
BARNAC, (il tousse.)
Tenez, Mademoiselle. Versez-moi un peu de looch dans la tasse…
MABELLA.
Avec joie !…
BARNAC.
De vos petites mains fines, ça ne me sera pas désagréable. Odor di femina !
GUÉRIN.
Cinq heures déjà ?… Les jours raccourcissent sensiblement en décembre. Vous permettez, Barnac, que j’allume le plafonnier ?… (Bas à l’oreille.) Elle est gentille, la petite. Et quelles dents ! Regardez-moi ces dents !
(À cet encouragement amical, Barnac répond par un pâle sourire.)
BARNAC.
Ça ne vous offense pas que je vous aie reçue dans ma chambre, mon enfant ?