rail… Hein ? Mes plaisanteries d’autrefois sur l’administration. Ça y est !… À mon tour !
Il y a là deux personnes qui demandent à voir, l’une Monsieur le sous-préfet, l’autre Mademoiselle Dardel. C’est pour un nom, paraît-il, qui a été mal gravé dans la plaque commémorative et puis… l’autre dame vient faire un don, je crois, pour l’orphelinat.
Pour l’orphelinat ? Ce n’est pas ici !… Mais faites entrer tout de même. (À M. Duard.) J’inaugure !…
Eh bien ! mais voilà, en effet, je crois, une excellente occasion de commencer, comme vous dites… puisqu’on vous demande personnellement. Tenez, installez-vous à votre table…
Dans votre fauteuil ?… Ça m’amuse ! Il est important !…
Je vous laisse. (Il se retourne à la porte souriant.) Je suis bien heureux, Ginette ! Il y avait tant d’années qu’on ne pouvait plus employer cette phrase-là !… Maintenant, il est permis à toutes les lèvres de la prononcer. (Au garçon de bureau qui rouvre la porte.) Faites entrer ces personnes.