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Il est détaché net de Dieu.
comme la branche de l’arbre
détaché net du paradis,
comme le grain de paille.
ERVOANIK.
Je ne sais comment cela se fera, —
mais je vous épouserai avant qu’il soit un an.
ALIETTE.
Ervoanik ! Yohan ! Yanik !
par tous vos noms je vous aime…
mais j’ai bien envie de pleurer.
ERVOANIK.
Quand les larmes ont commencé
elles mettent si longtemps à finir !
Mais vous avez maintenant sujet d’être heureuse.
ALIETTE.
Oh ! je suis plus malheureuse qu’avant.
ERVOANIK.
Petite Aliette, ma petite sœur fine,
venez avec moi au jardin,
cueillir un bouquet d’herbes fines
de marjolaine et de thym.