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geai même pas à faire représenter la pièce. La
partition était si forte et si belle qu’elle triompha
de tous les obstacles et vit la rampe à l’Opéra-Comique
en 1912. Cette partition compte parmi les
quatre ou cinq plus belles de ces vingt dernières
années. Lazzari avait suivi la même méthode que la
mienne et au lieu de pénétrer comme tant de musiciens
dans le folklore national, en déformant les
thèmes populaires, il demeura respectueux des
rythmes nus. Il inventa d’autres thèmes, il ne pataugea
point dans le contre-point et les développements.
Il faut voir ce que par la simple orchestration,
il est arrivé à faire des six premières notes du
motif noté par la Villemarqué et qui est devenu le
thème fondamental de la Lépreuse.