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ERVOANIK, (se détachant brusquement de sa mère.)
Qu’on sonne les cloches !… allons, courage !
En avant la procession !
Qu’on cherche des linceuls pour m’ensevelir…
qu’on allume de la lumière pour me veiller…
MARIA.
Mon Dieu, la fièvre le gagne…
Pourquoi la procession ? pourquoi les cloches ?
Vous ne sortirez pas d’ici que je sache…
ERVOANIK.
Vous faites erreur certainement.
Je sortirai deux fois encore, —
une fois d’ici… une fois là-bas.
MARIA.
Vous êtes fou ! je barrerai les portes…
n’est-ce pas ? amis, vous, amis,
vous le retiendrez de toutes vos mains ?
ERVOANIK.
Allons donc ! un drap blanc et cinq planches,
un bourrelet de paille sous la tête,
cinq pieds dessus… et l’on dort dessous.
MARIA.
Ah ! vous êtes dur de parler ainsi.
(Ervoanik descend les marches.)