Cette page a été validée par deux contributeurs.
ACTE III
Même décor qu’au premier acte.
Tout un côté de la scène est vide. À droite, un groupe de foule, des paysans en deuil qui gémissent en regardant fixement la maison aux volets fermés. Des femmes joignent les mains. D’abord un silence d’angoisse.
Scène PREMIÈRE
LA FOULE.
— Ah ! pleurez, pleurez, petites sœurs.
— Deuil ! deuil ! quel silence à ces fenêtres closes !
— Voyez.
— Le malheur est tombé ici. Oh ! pauvres petites !
— Il est dans la maison, n’est-ce pas ?
— Oui, pas pour longtemps… Il s’est enfermé.
— À quelle heure le prêtre doit-il venir le chercher ?
— Il viendra à midi avec la procession.
LES SŒURS DE ERVOANIK.
— Notre frère n’est pas mort pourtant…
Pourquoi nous faites-vous pleurer ?
Où est notre mère ?