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LE BEAU VOYAGE.

Et que le vent qui passe ait la douce bonté
De ne point vous porter ailleurs… Attendez-moi.
Et quand tout serait mort où vous avez été,
Ne vous en allez pas de ces choses éteintes,
Car vous m’appartenez ainsi que la prairie,
Cri du coq, cri du soir, bruit des écluses peintes,
Voix captives au seuil des tièdes métairies.
Regardez l’horizon que vous n’atteindrez pas,
Nichée heureuse et vieille des voix qu’on écoute…
Regardez par-dessus la haie, ailleurs, là-bas,
Regardez la route, et laissez passer la route.