Pour que l’intérêt baisse, il faut que les capitaux se multiplient.
Pour que les capitaux se multiplient, il faut cinq choses : activité, économie, liberté, paix et sécurité.
Et ces biens, qui importent à tout le monde, importent encore plus à la classe ouvrière.
Ce n’est pas que je nie les souffrances des travailleurs, mais je dis qu’ils sont sur une fausse piste quand ils les attribuent a l’infâme capital.
Telle est ma doctrine. Je la livre avec confiance à la bonne foi des lecteurs. On a dit que je m’étais constitué l’avocat du privilège capitaliste.
Cette doctrine, j’ose le dire, est consolante et concordante. Elle tend à l’union des classes ; elle montre l’accord des principes ; elle détruit l’antagonisme des personnes et des idées ; elle satisfait l’intelligence et le cœur.
En est-il de même de celle qui sert de nouveau pivot au Socialisme ? qui dénie au capital tout droit à une récompense ? qui ne voit partout que contradiction, antagonisme et spoliation ? qui irrite les classes les unes contre les autres ? qui représente l’iniquité comme un fléau universel, dont tout homme, à quelque degré, est coupable et victime ?
Que si néanmoins le principe de la gratuité du crédit est vrai, il faut bien l’admettre : Fiat justitia, ruat cœlum. Mais s’il est faux ! ! !
Quant à moi je le tiens pour faux, et, en terminant, je vous remercie de m’avoir loyalement fourni l’occasion de le combattre.
Vous m’avez trompé.
J’attendais de vous une controverse sérieuse : vos lettres ne sont qu’une perpétuelle et insipide mystification. Quand