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II

AILES QUI S’OUVRENT…
AILES QUI SE FERMENT…


Là-bas, tout de suite, je me sentis dans mon élément. Le camp de Mérignac devint mon domaine et j’y passai mes journées.

Encore que je n’eusse pas la joie de piloter, j’accompagnais mon mari sur le terrain… je montais en passagère chaque fois que je le pouvais, je surveillais le vol des « lâchers » et je savais tenir le volant avant même de l’avoir eu en main.

À cette époque — nous étions en 1925 — l’aviation féminine n’était guère encombrée. Certes, il y avait eu de belles aviatrices, aux temps héroïques de l’aviation… pour ne citer