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RETOUR…

Bajac… Savarit… Carlier… et tous… et toutes… Léna… et vous, Hélène, une des plus pures figures dont s’enorgueillisse notre aviation, et vous Mermoz, la plus grande !…

Et tant d’autres, plus obscurs, mais non moins héroïques, s’ajoutent à ce funèbres palmarès !…

Pour moi, je n’ai qu’à fermer les yeux pour évoquer vos beaux visages qui ont tous, entre les bords du casque de cuir, la même sérénité confiante, la même calme force, le même regard où la flamme, une fois pour toutes, s’est fixée…

Et c’est à vous que je demande, à la veille de partir à nouveau vers mon destin, de protéger mes ailes afin que je puisse continuer à servir la cause de l’aviation française comme vous l’avez servie… par vos actions et par votre exemple… jusqu’au dernier souffle…



Mais déjà mon âme nomade est reprise par sa hantise. La vagabonde impénitente que je