d’allégresse, de gaieté, de constants témoignages délicats d’amitié. C’est Néry aux cinquante-six traversées, un des plus fameux radios-pilotes transatlantiques, qui a, le soir, de mon arrivée, alors qu’un de nous faisait remarquer que nous étions treize à table, eu ce très joli mot :
— Ça n’a pas d’importance, puisque Maryse est arrivée.
C’est Dedieu, un des plus vieux et meilleurs pilotes du Sud qui m’affirme, le jour de mon atterrissage :
— Maryse, j’étais sûr que vous arriveriez… j’avais mis une chaussette à l’envers ce matin !…
… Le lundi suivant, ayant reçu l’autorisation de continuer jusqu’à Buenos-Ayres, je décidai de repartir.
Auparavant, je baptisai mon avion le Jean-Mermoz. Une grande amie de l’aviation, Mlle Suzanne Deutch de la Meurthe qui a tant fait pour les Ailes Françaises et qui m’honore de son amitié, me l’avait déjà suggéré avant le départ…