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AILES OUVERTES

Je n’attends plus que le temps favorable pour partir. Mon dernier « exeat », c’est M. Viaud qui me le donnera. M. Viaud dont j’ai déjà eu l’occasion de dire plus haut, au hasard de ces pages, qu’il était la « Providence » des pilotes de raid qui sont sûrs de toujours rencontrer chez lui la plus grande amabilité et des conseils précieux.



Le lundi 7 décembre, j’arrive à Orly à sept heures du matin.

Il fait froid. Dans le petit jour, de nombreux opérateurs de cinéma et des journalistes, soucieux de ne pas manquer le moment de mon décollage, battent la semelle, héroïquement.

Je dois avouer qu’à ce moment, je les envoyais mentalement… à tous les diables !… Mon départ était de Dakar et non de Paris.