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SUR LES HOULES DE L’ATLANTIQUE

Donc, j’étais à peu près rassurée au sujet de l’avion. C’est alors que commença pour moi la période la plus pénible, cette tâche toute matérielle d’organisation : la course aux accessoires… la préparation de l’équipement… les galopades effrénées d’un bout à l’autre de Paris…

Enfin, le 8 août, mon Simoun venait se poser sur le terrain de Guyancourt. C’était l’heure des essais : il fallait bien que je m’adapte à cet avion moderne qui présentait des caractères nouveaux ; hélice à pas variable, volets d’intrados, etc.

Restait ensuite la mise au point nécessaire au voyage que j’allais entreprendre. Je devais m’assurer du parfait fonctionnement de tous les organes de l’appareil, de mes consommations d’essence et d’huile.

Ma randonnée devant se passer sous l’Équateur, le meilleur champ d’expérience, à mon point de vue, c’était Dakar, ce premier voyage constituant la meilleur prise en main de l’avion : j’aurais à le poser dans toutes sortes de terrains, je connaîtrais la manière dont il