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VII

SUR LES HOULES DE L’ATLANTIQUE,
À LA CONQUÊTE DU RUBAN BLEU SUD-AMÉRICAIN.


… J’y avais déjà songé, il y a cinq ans, avant d’entrer chez Potez… Alors, j’avais le désir de traverser l’Atlantique, un de ces désirs ardents, tenaces qui vous obsèdent comme la faim et la soif.

À ce moment-là, il y avait en Angleterre un avion équipé en grand raid. Un moment j’ai caressé l’espoir que je pourrais l’obtenir. Il coûtait soixante-cinq mille francs… On m’a gardé la priorité pendant trois jours. J’ai fait toutes les démarches nécessaires. Hélas ! je n’ai pu réunir les soixante-cinq mille francs…