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Et puis, il y avait tout de même pour me consoler de ces affligeantes petitesses, les chics types, les vrais amis, tous ceux qui, me connaissant bien, ne me retiraient pas leur confiance, et ceci me consolait de cela.

Certes, depuis le temps que je navigue, je me suis créé de par le monde de belles et solides amitiés dont je suis fière et dont j’essaie de me montrer digne. C’est pendant ces coups durs qu’elles m’ont été le plus précieuses.

Et lorsque je trouvais sous la plume de l’un de ces amis des mauvais jours, peut-être du plus valeureux d’entre eux, des phrases comme celles-ci :

« Je vois que vous vous débattez dans les difficultés, mais je connais Maryse, je sais qu’elle les surmontera. »

Et cette autre encore :

« Vous pouvez encore accomplir de belles choses. Vous n’avez pas le droit de ne pas le faire et d’abandonner les cocardes que vous avez portées si haut et si loin… », je jure bien que cela me remettait du cœur au ventre et