Avais-je besoin de faire exécuter une réparation à mon appareil ?… Je devais aussitôt montrer mon argent, afin de prouver que je pourrais payer.
Je ne repartis que le 11 juillet. Pourtant, à côté du mauvais vouloir et l’hostilité que j’avais rencontré à Kœnigsberg, j’avais trouvé un ami de la France auquel je tiens à rendre hommage : c’est M. Stanislas Gluski, vice-consul de Pologne, qui, durant tout mon séjour, se mit à ma disposition avec une bonne grâce charmante. Je dois dire qu’en cette atmosphère réfrigérante, son obligeance et sa sympathie m’ont été particulièrement précieuse.
… À Stettin qui fut l’étape suivante de mon retour, si le temps ne me favorisa pas — j’avais eu le vent debout et une pluie violente durant tout le trajet, — du moins, eus-je la joie d’un cordial accueil.
Le consul de Pologne, M. Sztark, était venu m’attendre avec ses deux filles, les bras chargés de fleurs, noués par des rubans aux couleurs franco-polonaises. Après les visages renfrognés de Kœnigsberg, comme votre air