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L’adroit voleur (210).
(Bougie).

Il était une femme qui avait trois enfants. Ils labourèrent sans y trouver du profit ; ils firent du commerce sans rien gagner, ils firent paître des chèvres sans aucun bénéfice, ils élevèrent des abeilles inutilement.

Un jour ils dirent à leur mère : « Mère, dis-nous donc ce que faisait notre père pour gagner quelque chose quand la vie était dure. — Votre père volait, répondit-elle. — Avec qui ? — Avec un tel. » Le plus jeune partit pour le rejoindre. Il se rencontra avec lui et les deux hommes s’associèrent pour voler.

Le premier dit à l’autre : « Je suis habile. » L’autre répliqua : « Et moi aussi. — Enlève