Page:Basset - Contes populaires d’Afrique, 1903.djvu/451

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

NEUVIÈME PARTIE

CONTES DES NÈGRES DES COLONIES

I. — ÎLE DE FRANCE

L’ÉLÉPHANT ET LE LIÈVRE EN SOCIÉTÉ[1]|163}}


Ene zour l’Éléphant dire au Yève :

— Anons prendre impé la terre, nous va faire zardin.

Yève content : li dire l’Éléphant :

— Mais, compère, nous va faire éne condition, ça qui so pioce dimancé, li va emmance li là-haut la tête so camrade.

Yève emmance so pioce lace par esprès ; à tout moment so pioce nèque dimancé.

  1. Baissac, Le Folk-lore de l’île Maurice, Paris, Maisonneuve, 1888, pet. in-8, p. 112-117.