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Il fit comme le fantôme lui avait indiqué. Il apparut deux cabas desquels sortirent beaucoup d’êtres répugnants et hideux qui le tuèrent.



LXXX. — KIMBOUDOU[1]

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LES ENFANTS DE LA VEUVE[2]


Une femme donna naissance à des enfants. Quand elle eut fini de les mettre au monde, les enfants grandirent. Leur père mourut. L’aîné dit :

— Je veux apprendre l’art de la chasse.

Le second dit : — Je veux apprendre l’art de la chasse.

Ils prirent leurs fusils ; ils allèrent dans les bois. Ils ne virent pas de gibier. La pluie arriva, ils dirent :

— Sauvons-nous de la pluie.

Ils coururent ; ils vinrent à une maison de Makichi. Ils y trouvèrent un mbanza (instrument de musique) de Makichi et en jouèrent. Un Di-

  1. Le Kimboudou est parlé dans la province d’Angola, dans l’Afrique occidentale portugaise.
  2. Heli Chatelain, {{lang|en|Folk tales of Angola, Boston, Houghton, Mifflin et Cie 1894, in-8, p. 111-115.