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Il se fit alors une plus grande ouverture au cadavre de Séédimwé. Le petit oiseau se mit de nouveau à chanter :

— Tuere ! tuentue ! ntuentue ! etc.

Alors il ouvrit le ventre de Séédimwé. Tout ce qui était dans son ventre en sortit : maisons, pots, bétails et hommes. Alors ceux-ci bâtirent des villages.


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MUKWÉ-LÉZA[1]

(Le gendre de Léza, l’oiseau de la pluie).


On dit que l’oiseau de la pluie avait une femme. Il dit à un homme :

— J’épouse ta fille.

— Épouse-la.

Alors l’oiseau de la pluie épousa cette femme-là. Alors ses beaux-parents, parce qu’ils mouraient de soif, dirent à leur gendre :

— Va nous puiser de l’eau.

Il y alla, arriva près de l’eau et but. Quand il eut fini de boire, il se dit :

— Quel tour pourrais-je leur jouer ?

  1. Jacottet, Études sur les langues du Haut-Zambèze, IIe partie, fasc. I, p. 128-130.