Page:Basset - Contes populaires d’Afrique, 1903.djvu/377

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— C’est toujours ainsi.

Le chef dit à ses enfants et à sa femme :

— Comment faire ?

— Appelle des médecins.

Le chef fit ainsi, il alla vers un médecin, lui parla, disant :

— Mon enfant, consulte le sort pour moi. Il dit :

— Mon père, mon seigneur, je ne sais pas consulter le sort.

— Viens, mon enfant, tu le sais.

— Soit, allons.

Ils allèrent. Arrivés au village, le médecin dit :

— Mon père, le sorcier qui te fait du mal, c’est quelqu’un du village.

— Qui est-il ?

— Oh ! je ne l’ai pas vu.

Il dit :

— Cherche des hommes robustes qui puissent tenir ma corne.

Il les chercha. Ils saisirent la corne. Il dit :

— Ma corne, saisis le sorcier.

Elle alla. Il dit :

— Ma corne, saisis le sorcier.

Elle alla. Il dit :

— Ma corne, saisis le sorcier que je reçoive un bœuf.

La corne alla : elle arriva dans le village et entra