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LXXI. — SETCHOUANA[1]
a) — Dialecte Bathlaping.
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COMMENT LES ENFANTS DE BAFOUROUTSI SE SÉPARÈRENT DE LEURS PERES[2]
l y a longtemps, longtemps, les garçons et
les filles étaient à jouer le soir. Ils
jouaient hors de la ville ; ils n’étaient
pas à l’intérieur. Tandis qu’ils étaient en train
de jouer, l’un d’eux dit :
— Pouloungouane ! Pouloungouane ! bêlant comme Pouloungouane : Ao-o-o-o-o, et les faisant fuir.
Ils étaient en nombre par devant ; ils couraient ; ceux qui étaient derrière suivaient et le dernier de tous, celui qui faisait le Pouloungouane, celui-là suivait et courait derrière eux. Ainsi ils couraient fort ; ils couraient en avant, mais ils ne couraient pas en arrière.
Ils vinrent vivre à Choengane et bâtirent une