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que le chien ne pût arriver à terre. Mais tandis qu’il faisait cette méchanceté, il trébucha et tomba en plein courant. Il était sur le point de se noyer. Alors le chien qu’il voulait tuer le saisit par les vêtements et le tira sur le bord.

Fais du bien à qui te fait du mal.



LXV. — CHINYANJA OU MANGANJA[1]

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L’OISEAU FANTÔME[2]


Il y avait un homme qui tua un grand oiseau, lui enleva la peau et la mit à sécher sur le toit. Puis le propriétaire de la peau alla au jardin. Cette peau se changea en un même oiseau, se fit un tambour, appela les poulets et dansa le chelecheteche.

A na ngo tu ng’ande.

Chelecheteche.

Che, che, che.

Chelecheteche.

Che, che, che.

A na ngo ku tu ng’ande.

  1. Le Chinyanja est parlé au S.-E. du lac Nyassa.
  2. A. Werner, Mærchen der Manganja, Seidel, Zeitschrift für afrikanische und oceanische Sprachen, t. II, p. 217.