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— Chef, je suis venu pour ajuster ma houe sur votre tête.

Il l’ajusta sur la tête de l’éléphant et ils partirent.

Quand ils eurent pioché, la houe de l’éléphant se détacha.

— Lièvre ! chef ! dit-il, ma houe est tombée, je veux la rattacher sur votre tête.

Le lièvre dit :

— Attendez-moi un peu.

Et il se sauva. Quand l’éléphant alla voir après lui, il ne trouva personne.



LXIV. — TETE (OU CHINYOUNGWE)[1]

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L’ENFANT MÉCHANT ET LE CHIEN[2]


Un enfant malintentionné s’avisa un jour de noyer un chien ; il le fit monter dans un bateau, précipita le pauvre animal dans la rivière et le poussa avec une rame pour

  1. La langue de Tete est parlée dans le district de ce nom, sur le Zambèze, dans le Mozambique portugais.
  2. Victor José Comtois, Elementos de Grammatica tetense., Moçambique, Imprensa Nacional, 1888, in-8o, p. 125.