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— J’ai mangé votre viande.

— Oh ! dirent-elles, nous avions fait notre compagnie d’un méchant homme. Il a mangé toute notre viande.

Elles arrivèrent à leur demeure et saluèrent leurs gens.

C’est fini.


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HISTOIRE DE TANGALIMILINGO[1]


Quelques garçons sortirent pour chasser du gibier. Il arriva, lorsqu’ils furent parvenus à la forêt, qu’ils trouvèrent du gibier en abondance. Ils chassèrent et en tuèrent beaucoup : à savoir des lapins, des antilopes de roseaux, des poules de Guinée, des perdrix et des antilopes de forêt.

Ils se dirent :

— Allons à notre hutte et préparons-y la viande.

Ils y arrivèrent et s’y assirent. D’autres gens vinrent aussi à la place où ils étaient : des chasseurs comme eux. Ils restèrent tous au même

  1. Elmslie, Folklore-tales of Central-Africa, Folk-lore, t. III, p. 106-107.