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— Tortue ? dit-il.

— Ici, lui répondit-on en avant, toujours de la même façon.

Ainsi arriva-t-il au détriment de l’éléphant.



LX. — YAO[1]

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LE CHEF ET l’OISEAU[2]


Un grand chef était très puissant et avait tout pouvoir : c’est pourquoi il était très orgueilleux. Il prenait chaque oiseau. Un jour, un très bel oiseau apparut dans son champ, il mangeait les récoltes du chef et chantait :

Tche, tche, tche

Tchampada Wezo

Ne passez pas ici ;

Il y a ici une termitière.

Parce que nos amis sont enterrés ici

Mais je briserai vos flèches.

Le chef dit :

  1. Le Yao est parlé à l’est du lac Nyassa, dans l’Afrique orientale allemande.
  2. Ferstl, Yao Erzælungen en Mittheilungen des Seminars für orientalische Sprachen zu Berlin, t. III, fasc. III, Berlin, Spemann, 1900, p. 99-100, 106-107.